Qu’est-ce que c’est ?
Au niveau des articulations, les os coulissent les uns contre les autres. Les surfaces de glissement sont recouvertes par un tissu souple et lisse : le cartilage. Les articulations sont lubrifiées par le liquide synovial. Il s’agit d’un liquide visqueux, qui nourrit le cartilage et assure le bon fonctionnement de l’articulation. Il est maintenu au sein l’articulation par une capsule : la membrane synoviale.
Comment peut-on le soigner ?
- Un chaussage adapté est indispensable, avec des chaussures larges confortables.
- Une ou plusieurs ponctions du kyste peuvent être proposées Il s’agit « d’évacuer » le kyste en le ponctionnant à l’aide d’une seringue. Cela se fait en général sous contrôle radiologique.
- Le traitement chirurgical n’est à envisager que lorsque le traitement médical est en échec.
Quels sont les principes du traitement chirurgical ?
L’intervention consiste à retirer le kyste du pied. Il faut souvent y associer une libération des nerfs dorsaux du pied.
Quelle anesthésie ?
- Il s’agit dans la majorité des cas d’une anesthésie loco-régionale (on endort le pied uniquement).
- Plus rarement, une anesthésie générale.
Quelles sont les suites ?
- L’hospitalisation dure une demi journée environ.
- L’intervention requiert un chaussage large et confortable dans les suites.
- Des soins de pansement sont à réaliser tous les deux jours
- La conduite n’est possible qu’au bout de 2 à 3 jours .
- La durée de l’arrêt de travail varie de 4 à 10 jours en fonction de la profession.
- La durée de l’arrêt sportif est de 3 semaines.
Quels sont les risques ?
- Les troubles de la cicatrisation. Ils sont en général sans gravité . Il faut accorder un soins particulier à la réalisation des pansements post opératoires.
- Le névrome cicatriciel : le nerf plantaire médial peut être blessé lors de l’intervention, en effet il est situé au contact proche de l’aponévrose. En cas de blessure, un névrome peut se former, il donne des sensations désagréables à la partie interne du pied qui peuvent durer dans le temps.
- L’infection : Une suppuration peut apparaître dans les jours qui suivent l’opération. Elle est favorisée par les troubles cicatriciels. Elle n’est jamais grave sauf cas exceptionnel.
- Les douleurs chroniques et l’algodystrophie : toute prise en charge chirurgicale peut de manière aléatoire et imprévisibledéclencher des phénomènes douloureux ou en renforcer d’autres. Ces phénomènes douloureux complexes et heureusement très rares, Ils peuvent persister de nombreux mois avant de disparaître laissant parfois une raideur séquellaire.